Méditation du 4ième dimanche de Pâques

Dimanche après dimanche, surtout en ce temps de Pâques, la sainte liturgie, à travers les passages d’évangile qu’elle nous fait écouter nous propose des messages d’unité et d’espérance. Ainsi dimanche dernier nous avons eu le récit des disciples d’Emmaüs à travers lequel le Seigneur Jésus nous assure de sa proximité permanente. Il vient marcher à nos côtés. Il nous prend tels que nous sommes, là où nous en sommes sur notre chemin de vie.

Aujourd’hui, l’évangéliste Jean nous emmène ailleurs. Il nous fait passer de la salle à manger à la bergerie.

Généralement, nous n’apprécions pas les textes ou le peuple chrétien est assimilé à un troupeau et le chrétien lui-même à un quelconque animal. C’est pourquoi je voudrais que nous allions à la découverte du symbolisme de la brebis avant de poursuivre notre méditation.

De nature, elle est la femelle du mouton. La brebis est du point de vue biblique, la bête qui ne suit pas toujours les autres à la différence du mouton qui suit à tout moment et ne supporte pas de rester seul. La brebis est curieuse et a la réputation de n’être pas obéissante, elle est insoucieuse des dangers qui la guettent lorsqu’elle s’éloigne du berger et du reste du troupeau. Voila la brebis au sens biblique.

Ces attitudes attribuées à cet animal ne sont-elles pas parfois les nôtres dans des situations particulières de notre vie, notamment sur le plan social et spirituel. Si bien que nous avons forcement besoin à certains moments de suivre un berger qui nous montre le bon chemin. C’est donc cela le message essentiel de Jésus à travers cette parabole dite du « bon pasteur ».

Aussi, chaque année à cette même distance de Pâques, l’Eglise invite à prier pour les vocations. Pas simplement pour les vocations sacerdotales et religieuses mais d’abord et surtout de prier pour que le peuple de Dieu et par conséquent chacun de ses membres réponde à sa vocation chrétienne.

Alors toi, moi sommes-nous encore disposés à répondre à un appel particulier plus radical de ce Christ qui nous murmure quelques paroles nous demandant de le suivre ? Car il y a encore tant de tâches à remplir, de missions à assumer et de témoignages à rendre.

« Si tu crois en un Dieu aimant comme un père, qu’en ses mains tout est création et qu’il t’attend pour bâtir la terre ;
Alors viens écrire tes actes d’apôtre, viens ouvrir une page à son Esprit, ouvrir une page avec Lui »

Que ces paroles de Jean Jacques Juven stimulent notre foi et nous donne d’être fidèles au Christ et à sa bergerie.

Père Zacharie